Déterminé à relancer le programme de logements sociaux et à en faire un succès pour le grand bonheur des populations, le Gouvernement en a fait un diagnostic sans complaisance pour en déceler les faiblesses et les dysfonctionnements.
Les faibles capacités techniques et financières des promoteurs ;
Le faible niveau de financement (public et privé) du programme : pour la réalisation de 300 000 logements sociaux, besoins en financement de 6450 milliards de FCFA, dont 1650 milliards attendus de l’État (purge des droits coutumiers et VRD primaires), ce qui représente environ 20% du Budget Général de l’Etat et près de 80 fois le budget annuel dédié au programme de logements sociaux (20 milliards FCFA/an) ;
L’absence d’un mécanisme de garantie permettant de ‘’solvabiliser’’ les ménages du secteur informel à revenus faibles et/ou irréguliers, qui représentent 80% des demandeurs ;
Les faiblesses sur le plan de la coordination du programme, dont la transversalité nécessite pourtant une forte synergie entre les différentes parties prenantes (Etat - Banques - Promoteurs - Prestataires - Souscripteurs, etc.).
Plus de 2 000 ha de réserves mobilisés ;
Plus de 100 milliards de FCFA de travaux de viabilisation ;
Plus d’une centaine de milliards de FCFA d’exonérations fiscales consenties ;
Plafonnement du taux de crédit acquéreur à 5,5% ;
Environ 20 000 logements réalisés sur les sites mobilisés. En ordre de grandeur, cela représente plus de 90 fois le quartier des 220 logements d’Adjamé.
Industrialisation du secteur en ayant recours à des constructeurs internationaux à très fortes capacités techniques et financières ;
Diversification des modalités de commercialisation plus adaptées aux capacités des ménages, à savoir la location-vente et la location simple ;
Atteinte de la cible véritable du projet (plus grande rigueur dans la sélection des bénéficiaires, fonds de garantie…) ;
Coordination plus efficace ;
Ressources stables et pérennes.
